La préoccupation pour l’environnement est présente dans tous les secteurs depuis des années. Les problèmes causés par l’activité humaine ont déjà un impact négatif sur le bien-être mondial, et bien que nous soyons en train de passer à une économie plus durable, la question est de savoir si nous le faisons assez rapidement pour atténuer les dommages causés au climat, à la biodiversité et aux ressources essentielles.
Les États, les entreprises et les citoyens ont des responsabilités dans ce changement, où la législation et les exigences des consommateurs jouent un rôle crucial.
L’industrie chimique, en particulier, est confrontée à un défi majeur : si elle est responsable d’une grande partie de la pollution, elle a également joué un rôle déterminant dans l’élaboration de solutions, telles que l’interdiction des chlorofluorocarbones qui a contribué à restaurer la couche d’ozone. Le “Green Deal” de l’UE est une réponse à cette situation, proposant des stratégies pour une économie verte, impliquant des secteurs tels que l’énergie, les transports et l’industrie chimique.
Les domaines d’action du Green Deal de l’UE pour les revêtements tels que ceux que nous produisons sont les suivants :
- Produits sans pollution et sans émissions :
Depuis quelques années, Krypton conçoit, en règle générale, des produits à faible teneur en solvants organiques volatils, et si possible sans solvants. Nous avons élargi et amélioré la gamme de produits 100% solides, dont les polyurées pures et hybrides sont l’exemple le plus important. Les polyurées sont reconnus comme étant parmi les plus respectueux de l’environnement à cet égard. Cela signifie que les produits qui contiennent encore des solvants seront soumis à des limitations plus strictes jusqu’à leur élimination finale , mais que même le processus de production devra introduire le concept de responsabilité en matière d’émissions de carbone. - Augmenter la part des matières premières renouvelables :
Les clients demanderont quelle est la teneur en matières renouvelables de nos produits, ce qui devra être certifié et démontré. Nous avons déjà plusieurs produits basés sur des dérivés d’huiles végétales, mais il y aura aussi des pressions pour passer à d’autres polyols biosourcés et même à des isocyanates biosourcés. Nous nous adapterons progressivement à l’offre de produits contenant un minimum de matériaux renouvelables. - Le concept de transparence des ingrédients et la substitution des produits chimiques préoccupants :
Le Green Deal suppose qu’au-delà de la classification de certaines substances comme substances préoccupantes, des familles entières de substances feront l’objet de restrictions. Un exemple actuel est celui des isocyanates, pour lesquels les travailleurs et les utilisateurs doivent déjà suivre une formation obligatoire en matière de sécurité. Une réglementation dite de “transparence des ingrédients”, inspirée du droit de savoir de l’utilisateur, est envisagée. - Comprendre l’impact du cycle de vie :
Nos produits devraient faire l’objet d’une analyse du cycle de vie, d’une déclaration environnementale de produit et d’un calcul de leur empreinte carbone, afin que les clients puissent faire des choix éclairés en matière d’environnement. Il s’agit notamment de comprendre, d’évaluer les risques et de concevoir des stratégies pour la fin de vie de nos produits, c’est-à-dire le sort des matériaux que nous avons produits après qu’ils se sont dégradés, usés, écaillés ou éliminés.
Tous ces défis représentent une dimension de l’activité industrielle qui, pour des producteurs de notre taille, n’a jamais été aussi pertinente qu’aujourd’hui. Nous sommes convaincus que notre expérience et nos capacités nous permettront de les relever avec succès.